Interviews déjantées!

Sur cette page, c'est VOUS Sexy expats qui avez la parole... 
Amis lecteurs, voyagez avec nous et retrouvez les interviews déjantées de nos bloggeurs expats à travers le monde!
Cliquez sur les p'tits noms pour accéder directement à leurs interviews!


----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Desperate French Mom présente… 
… Alice de Une frenchie en Québéquie


1.     Cher bloggeur, merci de décliner ton identité :

Wouahou quel honneur, merci pour cette interview Desperat French Mom. Bon euh, alors moi, c’est Alice (mais je garde ma vraie identité top secrète) je suis une frenchie expatriée en Québéquie depuis moultes années. Du coup je me la raconte complètement, et j’ai un petit problème de skyzophrénie qui fait que je me prend un peu pour une princesse. Afin de faire profiter le monde entier de mon expérience, j’ai ouvert un piti blogounet très second degré il y a un peu plus d’un an qui marche plutôt bien. Vala, vala,vala…..

2.     Mais saperlipopette, comment as tu atterri en Québéquie ??

Avec un avion et un pilote pas trop mauvais j’imagine.

3.     Choc des cultures…qu’est-ce qui t’as le plus marqué en arrivant ?

En vrac, le tutoiement partout, les gars qui te tiennent pas la porte parceque la galanterie c’est anti-féministe, les rayons sans fin de chips dans les supermarchés, les pharmacie ou tu peux acheter du chocolat, du PQ et de la lessive, les gens qui sortent comme si de rien n’était quand il fait -30 avec 40 cm de neige au sol (je suis arrivée en janvier),  les gars en costume-cravate avec des sacs à dos North Face, les filles en talons aiguilles avec des vestes North Face aussi, le prix exhorbitant du fromage, les magasins ouverts le dimanche mais qui ferment à 17h la semaine, les restos qui font leur dernier service à 21h, mes collègues de bureau qui “soupent” à 17h30, le fait de pouvoir retirer du cash quand tu payes ton épicerie, le fait de pouvoir se balader toute seule à 3h du mat’ sans se sentir une seule seconde pas en sécurité, les expressions que je comprenaient pas du tout au début.

4.     Une coutume locale décoiffante, surprenante, inattendue ?

Ce sont les filles qui “cruisent” comme on dit ici. Si l’amie lectrice vient en Québéquie avec l’intention de se faire draguer par une armée de bucherons, elle va être sérieusement déçue, vu que ce sont les fille ici qui font le premier pas, systématiquement. Le plus de l’histoire, c’est que ça fait incroyablement du bien de plus se faire siffler dans la rue comme un bout de viande.

5.     Et les gens du côté de chez toi, ils sont comment (ils sont beau les québécois ??)

Bon alors je sais pas trop comment pas paraître trop snob. Mais en tant que française, des gars de la trentaine qui s’habillent soit comme Justin Bieber, soit comme Nicolas Hulot prêt à partir en expédition, j’ai du mal. C’est soit Ed Hardy, soit Columbia, choisit ton camp. Et les filles, alors y’en a des “normales”  (la normalité étant complètement subjective, on est d’accord) mais y’a pas mal de pitounes comme on dit ici, des filles qui mettent des jupes que je qualifierait de ceinture, avec des talons de 14 cm même quand il y a 20cm de neige par terre, et qui portent fièrement le maquillage de prostipute, le bourellet débordant et les cheveux blanc-décoloré. Nan, y’a un peu du boulot niveau staïle en la Capitale de la Québéquie.

6.     Et la mangeaille dans tout ça ? (question française par excellence)

Sérieux, l’horreur. Avant que je me bouge ma cellulite fessière pour découvrir les marchés, je faisait toutes mes courses à l’èpicerie (ie, le supermarché). J’ai pris 10 kilos en 6 mois, l’angoisse totale. Tout est plus gras, plus sucré, plus transformés. J’ai ensuite commencé à acheter beaucoup bio (parceque la viandes aux hormones, et les OGM partout, ça va 5 minutes). Puis j’ai découvert les marchés les produits locaux, on a un fermier de famille. Du coup, j’ai jamais fait autant la cuisine que depuis que je suis ici.
Sinon on a pleins de chouettes restos pas chers en la Capitale. Tu viens voir?

7.     Quel est le truc le plus important que tu ais appris en venant ici ?

Qu’un caribou n’avait absolument rien à voir avec un orignal.

8.     Qu’est-ce qui te manques le plus ?

**Séquence émotion on**
La bouffe, la mode c’est anectdotique. Mais j’ai toujours ma famille et mes meilleurs amis en France (ou ailleur). Et ça, y’a pas grand chose qui les remplace.
**Séquence émotion off**

9.     Racontes nous un de tes plus grands moments de solitude

Alors là, j’ai un peu envie de te demander de quoi j’me mèle (y’a plus de respect, pffff). Bon, ok.
Lors de ma première vraie tempête de neige, lorsque la souffleuse à neige sur la route m’a soufflé toute sa neige droit à l’INTERIEUR de la capuche alors que je marchais sur le trottoir. La batarde. J’ai failli mourir étouffée et j’ai du rentrer chez moi me changer. Depuis je me méfie des souffleuses comme de la peste.,,

10.   Le must en Québéquie c’est quoi ? Et Le pire ?

Le must en Québéquie : La poutine (frites, fromage en crotte, sauce brune).
Le pire: sans hésiter le système de santé. Une véritable catastrophe.

11.   Le match : France/ville d’origine versus Canada/Québéquie…the winner is…

Impossible de répondre comme ça. Dèjà parceque ce n’est pas un concours. Ensuite parceque ce n’est pas une question qu’on se pose quand on immigre je crois. Ma vie est ici. Il y a des côtés qui sont mieux, et des côté qui sont moins bien par rapport à la Mère Patrie.
L’erreur de nombreux futurs immigrés, c’est de penser que la Québéquie c’est la Terre Promise, le pays des Bisounours, l’endroit où ils pourront laisser tous leurs problèmes derrière eux. Mais quand on immigre, la Québéquie, c’est la vraie vie en fait…(ouais, je sais, je deviens méga démago en vieillissant).

12.  Un petit message pour finir sexy expat?

L’expatriation c’est pas le truc le plus méga facile dans une vie. Mais je pense vraiment que autant tu en chies grave des fois, autant tu t’enrichis, et qu’au final ça vaut le coup.
Ah oui et “ An apple a day, keeps the doctor away”.

(c’est bon? j’ai finis? J’étais bien? J’ai pas raconté trop de conneries? T’as pris que mon meilleur profil, hein?)

Un grand merci à Alice pour cette interview déjantée. 
Je retiens une chose essentielle ... il fait bon vivre en Quebequie pour les z'hommes! Ce sont les filles qui cruisent (draguer!) et la concurrence masculine s'habille comme Nicolas Hulot. Allez y les mecs!!

Et pour les lecteurs qui comme moi sont tombés sous le charme de l'écriture délirante d'Alice, voici son blogounet: http://aliceinquebequie.blogspot.com/

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Desperate French Mom présente… 

  1. Cher bloggeur, merci de décliner ton identité :
Marinou pour les intimes. Pas très sérieux, mais qui a dit qu’on devait être sérieux tout le temps. Pas moi en tout cas !!!

  1. Mais saperlipopette, comment as-tu atterri à Seattle ??
En avion, comme beaucoup je crois, oui mais super luxe, 1er classe de Ryanair, cote hublot. On ne mégotte pas chez nous. Après deux ans dans les couloirs de la Mode Parisienne plus rien ne m’effrayait, même pas le baragouin du pilote qui semblait avoir appris l’accent local pour nous donner une idée d’où on mettait les pieds.

  1. Choc des cultures…qu’est-ce qui t’a le plus marqué en arrivant ?
Ils DETESTENT les anglais et ils disent « F**K » a tout bout de champ.

  1. Une coutume locale décoiffante, surprenante, inattendue ?
Pas vraiment inattendue, quoique je ne pensais pas qu’ils en abusaient autant – De la Guinness ma bonne dame !  Ils sont même prêts à se geler les miches en plein hiver sous la pluie, les pieds dans la gadoue pour s’en avaler une, deux et toujours plus, même sans affinités.

  1. Et les gens du côté de chez toi, ils sont comment ?
Pas frileux.
Non sérieusement super cool, accueillants. « don’t worry love », « you’re ok love », « hi love » font partie du vocabulaire local et ca je vais te dire que ca rend ta journée tout de suite plus belle!!

  1. Et la mangeaille dans tout ça ? (question française par excellence)
Comme on dit chez nous, on fait avec les moyens du bord. 
Il y a du produit français ne mentons pas mais les tarifs exorbitants vous laissent sur le derrière !
 On a quand même une super crêperie tenue par des bretons et attends j’ai entendu parler d’une boulangerie dans mon quartier, je vais aller y faire un tour je vous tiendrais au courant.

Sinon je suis fan du Scone, un peu chaud, avec un café au lait………….et je craque a fond sur les cheese-cakes, surtout le Bailey cheese-cake après un bon Fish & Chips!! Je suis une gourmande. 

  1. Quel est le truc le plus important que tu as appris en venant ici ?
Que j’aimais parler anglais et aussi tout ce que je ferais différemment en matière d’éducation quand j’aurai des enfants !!

  1. Qu’est-ce qui te manques le plus ?
Mes amies et ma famille, mes filleuls et aussi le beurre sale et la confiture maison de papa !

  1. Raconte nous un de tes plus grands moments de solitude.
Quand je suis arrivée a l’aéroport le 22.08.2006, que j’ai attendu comme une gourde mes bagages a une borne qui n’était pas la mienne et ai commence à baliser sec et enfin quand j’ai aperçu les deux princesses dont j’allais m’occuper pendant un an. Mes jambes étaient comme de la Jelly, je n’aurai même pas pu partir en courant si je l’avais voulu.

  1.  Le must à Seattle c’est quoi ? Et Le pire ?
Le must c’est « ENJOY » et prendre le temps comme il vient !
Le pire c’est l’été, enfin la saison qu’on appelle communément été a partir du  21 juin. Et la mode féminine !

  1.  Le match : France/Nantes versus Irlande/Dublin…the winner is…
Le match est serré. Nantes pour la mer dans laquelle je peux me baigner parce qu’elle n’est pas gelée, elle, et mes proches………….
Dublin pour le cote relax et l’ambiance détendue, l’impression que je peux tout faire, tout vivre, tout créer. Et l’homme de ma vie………………
J’ai beau aimer mon pays, le retour c’est pas pour tout de suite !!!

  1.  Un petit message pour finir sexy expat?
C’est vrai que je suis Sexy, merci de me le rappeler.
Merci pour cet interview, pour tes billets délirants qui mettent du soleil même quand il tombe des cordes à n’en plus finir. Et vive l’Expat !!

Un Grand Merci à Marie d'avoir participé à l'aventure, cela m'a donné une furieuse envie de Guiness bien fraîche! Pas vous?
Surtout n’hésitez pas à lui rendre une petite visite sur son blog!  Dublin - Flashbacks & Daily Joy


______________________________________________________


Featuring… Loic de carnetsdeseattle.fr

  1. Cher bloggeur, merci de décliner ton identité :
Comme tout bon super héros, mon identité doit rester secrète. On m’appelle Invincible, rapport à ma leucémie qui n’aura pas ma peau, foi de gaulois, ou Albator, rapport à ma plaque d’immatriculation.

  1. Mais saperlipopette, comment as-tu atterri à Seattle ??
En avion. Comme tout le monde. Quoi, tu es venue en nageant, toi?
Plus sérieusement ma femme a dégoté un Post-Doc ici (visa J-1) on s’est marié pour que je puisse avoir un J-2 et la suivre.

  1. Choc des cultures…qu’est-ce qui t’a le plus marqué en arrivant ?
Je connaissais pas mal les US avant d’arrivé, pour avoir déjà bossé ici dans une vie antérieur, donc j’ai assez facilement retrouvé mes marques. Je crois que ce qui m’a le plus sidéré, c’est les deux heures de formation “politiquement correct et harcèlement sexuel” quand j’ai démarré mon nouveau boulot. Et d’avoir à faire un prélèvement urinaire pour vérifier si je ne me droguais pas.

  1. Une coutume locale décoiffante, surprenante, inattendue ?
 Les gens en tongs en hiver quand il pleut, j’arrive toujours pas à m’y faire!

  1. Et les gens du côté de chez toi, ils sont comment ?
Je suis dans un quartier étudiant donc ils sont jeunes et parfois un peu débiles, comme tout les étudiants. Mais globalement les Seattleites sont super sympa, hyper serviables. Par contre difficile de rentrer dans leur intimité (sans arrière pensée!), c’est le fameux Seattle Freeze.

  1. Et la mangeaille dans tout ça ? (question française par excellence)
 Alors là, on est bien loti ma bonne dame. Seattle adore bouffer (comme le reste des US) mais surtout Seattle aime BIEN manger, ce qui est déjà nettement plus rare. On ne manque de rien, on a même sûrement plus de choix qu’en France. Les seuls produits qui nous manquent: foie gras, saucisson et rillettes. Pour le reste, pas de problème!

  1. Quel est le truc le plus important que tu as appris en venant ici ?
Ne pas ponctuer chaque phrase par un gros mot, c’est très mal vu.

  1. Qu’est-ce qui te manques le plus ?
De ne pas dire de gros mots. Et ma famille.

  1. Raconte nous un de tes plus grands moments de solitude.
Hum... J’ai essayé de faire une blague un peu vaseuse sur Bin Laden. Ça a fait un énorme flop, personne n’a compris, ou personne n’a trouvé ça drôle. Depuis, les vannes, j’évite.

  1.  Le must à Seattle c’est quoi ? Et Le pire ?
Le must c’est une balade en hydravion. Facile. Même si vous ne passez qu’une journée à Seattle, c’est à faire.
Le pire, je ne sais pas! Le temps pourri d’Octobre à Juin j’imagine!

  1.  Le match : France/Paris versus USA/Seattle…the winner is…
Paris contre Seattle? Dur à dire. Seattle est une ville très verte, avec un paysage magnifique, des lacs partout, la montagne... Mais relativement petite avec une vie culturelle dont on fait assez vite le tour. J’aime bien les deux, à différentes époques de l’année.

  1.  Un petit message pour finir sexy expat?
Merci à toi pour cette interview, et un gros bisou à ma femme qui le mérite bien avec tout ce que ma maladie lui fait subir :). 

Un Grand Merci à Loic d'avoir accepté cet exercice périlleux, ouvrir le bal n'est pas toujours facile, pour un public très féminin en + !!
Surtout n’hésitez pas à lui rendre une petite visite sur son blog! carnetsdeseattle.fr

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...